• Pourquoi n'ai je pas pris mon sac lorsque midi à sonné hier ?
    Pourquoi suis-je rester pour classer ces derniers dossiers ?
    Pourquoi lorsque je suis sortis, il était là ?

    Il était devant son 4x4 BM gris, sourire aux lèvres, il était beau avec son costume gris anthracite, les lunettes de soleil posées sur ses cheveux bruns, le soleil qui se plongeait dans son regard bleu intense.
    En refermant la porte derrière moi nos regards se croisèrent, je m'avançais vers lui en souriant et en lui demandant pourquoi il était là après ces deux derniers mois sans aucune nouvelle. Sa seule réponse fut de me prendre par la taille et me mener vers la portière ouverte de sa voiture.

    Toujours interloquée, je réitérais ma question. « Que fais-tu là ? » Le sourire toujours aux lèvres, il me répondit : « Tu n'avais rien de prévu ce midi, je t'emmène déjeuner chez moi, il fait beau aujourd'hui ». Il démarra et l'autoradio diffusait une musique tendre en ce jour de Saint Valentin. Les yeux fixés vers lui, une foultitude de questions, d'interrogations me traversaient l'esprit. « Où va t-on ?, Que veut-il ? »

    Dix minutes de trajets plus tard, nous arrivions devant une jolie villa de style contemporain, le portail s'ouvre devant une allée bordée de cyprès et laisse deviner la maison couleur terre de sienne. Le moteur s'arrête, il descend, m'ouvre la porte et me tend la main. Dans mes yeux il peut lire mes questions toujours présentent. Nous sommes maintenant devant la porte d'entrée, un tour de clef et il se tourne vers moi en me disant qu'il a prévu une surprise pour moi. De sa poche de veste, il sort un foulard noir, se place derrière moi et me bande les yeux. Je ne sais pas trop comment je dois réagir, je bafouille simplement un « qu'est ce que tu fais ? » ce à quoi il ne répond rien, juste un « chut » au creux de mon oreille. Il se saisit de ma main et m'aide à avancer, nous marchons un bref instant, ses mains se posent sur mes hanches et il m'embrasse délicatement dans le cou. Il me dit que j'ai certainement trop chaud avec mon manteau et qu'il faut que je me mette à l'aise, il déboutonne mon manteau et me dépose encore des baisers dans le cou, remonte jusqu'à titiller mon lobe d'oreille. Un frisson parcourt mon dos. Que dois-je faire ?

    Ses mains remontent de mes hanches jusqu'à mes épaules, il décale le tissu de mon haut pour embrasser mes épaules dénudées, les frissons se font plus intenses et j'en rougis même.

    Ses mains descendent le long de mon buste, se glissent sous le tissu et remontent sur ma peau chaude, je ne peux retenir un soupir de désir charnel.
    Il sent que le désir monte en moi, il entreprend l'aventure de descendre ses mains jusqu'à la boutonnière de mon pantalon tout en assénant mon cou de baisers plus appuyés maintenant. Je ne dis toujours rien, les yeux dans le noir, il n'y a plus que mon corps qui parle et réagit à ses manières délicates.
    Les deux boutons s'ouvrent et le zip s'ouvre aussi presque comme par magie, le pantalon glisse le long de mes jambes, je suis à demi nue dos à lui. Il accompagne la descente avec ses mains, passe sur mes bas noirs, soulève un à un mes pieds, encore chaussés de mes talons, pour ôter définitivement mon pantalon.


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  • Sur la colline de la vie
    J'ai grimpé pour ton amour
    J'ai cueilli la fleur d'envie
    En découvrant le nouveau jour.

    Trop haut dans les nuages
    Je pensais au monde meilleur
    En bas dans le carnage
    Tu étais mon nuage.

    L'âme que je cherchais
    En te voyant, j'ai cru trouver
    Déjà ton ombre me regardait
    Et nos yeux se sont "aimés".

    Te souviens-tu du bon vieux temps ?
    Des feuilles mortes, de tes mains froides
    Que tu prenais pour un moment
    Nous étions deux sur la route droite.

    Mais la tempête, à elle seule
    A balayé ce bon vieux temps
    Brille encore soleil en deuil
    Sur cet amour qui n'était que du vent !




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  • Au vieux pays,
    Ce soir là tu es née.
    Le brouillard était en toi
    Mais le soleil devenait ta patrie.

    Longtemps déjà
    Par delà les frontières
    A pas de féline que tu es,
    Tu m'as fait renaître en joie.

    Petit Ange,
    Petit bourreau de cœur,
    Tu as mon souffle prisonnier,
    Et je ne veux m'en délivrer.

    J'étais rebelle
    Aux phrases bien trop tendres
    Quand venaient les mauvais garçons
    Le soleil me rendait belle.

    Si tu le voulais...

    Ecoute mon Ange,
    La plainte de la lune,
    Le reflet de ces mots !
    Ecoute un peu ta vie.

    Peut-être serais-je
    La plus maladroite des mères,
    La plus malheureuse, mais
    Qu'importe, je t'ai faite.




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  • Tu es témoin de mes moindres faits et gestes,

    Et pourtant tu reste muette lorsque je t'interpelle,

    Encore cette nuit je t'appelais, mais tu ne disais rien,

    Tu restais ronde, blanche et souriante face à moi,

    En toi je cherchais l'inspiration, l'essence de ma vie,

    La nuit se faisait plus sombre et je rêvais de lui, d'elle,

    Je rêvais de nous trois, étendus, l'un contre l'autre,

    Je songeais à ces cabrioles, ces galipettes,

    A ces mélanges de corps, et j'en étais émue,

    Je pense à nos embrassades, à nos caresses,

    Et lorsque la lune s'échappe, le soleil éblouit

    Mes yeux clairs encore emprunt de rêves érotiques


    Reviens mon astre, que je rêve encore de nous



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  • Entre mes cuisses chaudes et fermes
    Une idée en tête, une envie germe
    Envie de moi avec moi,
    Envie de mes doigts sur moi.

    Simplement envie d'un orgasme,
    Doucement, insidieusement, quelques spasmes.
    Sentir naître une humidité en moi,
    Au fil des caresses m'introduire en moi.

    Soumisse à mes caprices érotiques,
    Jouer avec moi sans aucune technique,
    Saisir cet instrument de plaisir,
    Sentir en moi grandir le plaisir.

    Voir ma mouille s'amplifier sous mes caresses,
    Accélérer mes mouvements à m'en faire jouir,
    Aller et venir dans ce fourreau de plaisir,
    Exploser de plaisir sans toi, en détresse....


    Où es tu ?



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