• Il faisait presque nuit quand ils arrivèrent dans cette petite rue dont elle ne remarqua pas le nom, à l'extrémité de Versailles. Le soleil avait cessé de déclencher des incendies dans le ciel. Maintenant c'était de l'ombre dense et étouffante comme de la fumée échappée à un brasier de vieux pneus. Il n'y avait pas un chat. D'un côté un immense mur de briques. De l'autre une bâtisse sans fenêtres, souriante comme une prison. Ils n'avaient pas beaucoup parlé pendant le voyage.
    Le conducteur, maxillaires coincés, martyrisait entre ses dents un cigarillo mince et noir comme une allumette grillée. C'était curieux à dire mais elle se sentait bien avec lui, en sécurité presque. Çà devait être dû à ses deux mètres pleins de muscles, à sa carrure d'armoire à glace, à sons sourire. Ou peut être tout simplement au fait qu'il était célèbre. Elle se demanda combien de centaine de milliers de filles se seraient crêpé le chignon rien que pour être à sa place.

    -L'endroit est assez impressionnant, vous allez voir, lui dit-il.
    -On ne va pas y rester une éternité ? Juste le temps de me...
    Le mot « déshabiller » ne passait pas, elle reprit :
    -On filme la séquence et vous me déposez vite fait chez moi, hein ?
    -Je vous l'ai promis, fit-il
    Il voilà l'éclat froid et dur de son regard en se tournant vers elle. Il devait avoir à peu près 45 ans. Elle regarda ses mains larges et puissantes qui serraient encore le volant. Ils avaient écrit dans la presse qu'autrefois il avait fait de la boxe avant d'entrer à la télé...
    -Bon, et bien, plus vite ce sera terminé, plus vite je serais chez moi en train de prendre une douche ! S'écria t-elle.
    Il regarda sa croupe élastique devant lui en traversant la rue. Çà faisait un décrochement souple qui envoyait le tissu souple de sa robe un coup à droite, un coup à gauche. On aurait presque entendu murmurer la fine étoffe. Dire que, dessous, il n'y avait rien ! Rien de rien ! A part deux longues cuisses pleines qui se terminaient par une... Mon dieu ! Il ne fallait pas qu'il y pense ! Pas encore !
    -Qu'est ce que c'est ? Demanda t-elle. Ce bâtiment ? C'est une usine désaffectée ou quoi ?


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  • A chaque émission qu'elle regardait avec Pierre, il n'avait de cesse de lui dire qu'elle n'aurait jamais assez de courage pour faire ce qu'elles, celles qui se déshabillent pour peu d'argent, osent faire et qui a pour effet de le rendre dingue. « t'as vu, lui dit-il ! toi t'as pas assez de cran pour faire çà, même pour moi ».
    C'est ce genre de réflexion à laquelle elle pensait, alors que Stan avait toujours les yeux plongés dans les siens.

    Elle le regarde d'une manière effrontée et lui dit :
    - Le truc c'est que j'enlève ma culotte dans la rue, je me déshabille et vous me donnez 150 euros, c'est bien çà ? 
    Les yeux de Stan ont maintenant glissé vers le décolleté offert par l'échancrure de la petite robe de Monica et ils se perdent au milieu des deux « monts » promettant milles plaisirs.
    - Oui dit-il, vous connaissez bien on dirait !
    - Ben mon copain est fan et je pense qu'il sera scotché quand il m'y verra, et pour l'argent on fait comment ?
    Il sort de la poche de son pantalon une liasse de billets de dix et lui dit :
    - La moitié maintenant si vous voulez et le reste à la fin ?

    Monica est maintenant bien décidé à montrer de quoi elle est capable. Elle jette un coup d'œil dans la rue et se rend compte qu'il y a quand même pas mal de monde cette après midi, mais qu'à cela ne tienne se dit-elle, que le spectacle commence...
    Elle se saisit de la liasse qu'il lui tend et la fourre dans son décolleté, histoire de paraître encore plus à l'aise. Elle lui tend son sac à mains pour être plus à l'aise et pouvoir effectuer son petit numéro, elle se penche en avant et glisse ses mains dessous le léger tissu de sa robe, remonte jusqu'à sa petite culotte et effectue un petit déhanché pour se libérer de son dessous.

    Monica penchée ainsi, les mains sous l'étoffe, Stan a le regard attiré vers ces morceaux de peau qui apparaissent au fur et à mesure de ses mouvements de hanches, ses yeux remontent de la cheville, s'attardent sur ses petits genoux rond et s'égarent entre le tissu et le haut de ses cuisses qu'il dévore du regard. Monica se redresse doucement, sa petite culotte à la main et tend fièrement son trophée. Elle ne remarque qu'à peine cette grand-mère à côté d'elle qui lui jette un regard intrigué par la scène.
    -Et voilà, dit-elle.
    -Epoustouflant, murmure t-il, vous êtes vraiment faite pour çà, la suite devrait être l'apothéose du spectacle, toujours sure de vouloir continuer, lui lance t-il ?
    -Plutôt deux fois qu'une, répond t-elle effrontément, on va où pour faire çà ?
    Perdu dans ces pensées lubriques, Stan imagine Monica entre ses mains et se voit entrain de faire l'amour à cette fille.
    -Vous n'êtes pas peureuse, demande t-il, parce que pour la suite, j'ai repéré un endroit parfait ! on y va, je vous emmène.
    -Mais çà va pas être trop long parce que je dois rentrer tôt sinon mon copain va s'inquiéter.
    -C'est l'histoire de vingt minutes et puis, je vous dépose chez vous.
    Il lui emboîte le pas et lui ouvre la portière d'une vielle R5 garée non loin.
    -Y sont radin à la prod', y'avait rien d'autre comme voiture ? c'est vieillot çà ! lui dit-elle.
    -C'est pour passé inaperçu vous savez, sinon je ne peux pas rouler tranquillement.
    Il tourne les clef et démarre la voiture vers la destination destinée à la mise en scène de ce petit spectacle pour adultes



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  • Monica est une jolie jeune femme de 21 ans avec une plastique irréprochable. Voilà six mois qu'elle a commencé sa vie active, elle est caissière dans une petite supérette.
    En couple depuis quelques temps, elle sent bien que cela ne durera pas, Pierre est à l'opposé de ce qu'elle recherche chez un homme, qui plus est il est violent avec elle.
    La semaine dernière elle a loupé son bus et est rentrée plus tard que d'habitude, à peine entrée dans l'appartement, Pierre l'a attrapée violemment et l'a giflée sauvagement sans qu'elle eu le temps de s'expliquer. Merde s'était elle dit, j'ai vingt minutes de retard et je m'en prend une, mais il est taré.
    Par contre ils avaient de bons moments, parfois, il lui préparait des petits dîners en amoureux (comme il disait), après le repas, ils se lovaient dans le canapé pour regarder un programme pour adultes. En fait c'était plus Pierre qui aimait ce divertissement d'un nouveau genre, l'on y voyait des femmes se déshabillant devant une caméra dans des lieux insolites et pour ces faits elles recevaient 200 euros des mains du présentateur, Stan PARIS, qui pour ces occasions était le caméraman.

    Monica trouvait cela dégradant et disait même qu'il ne fallait pas avoir beaucoup d'estime de soi pour se déssaper quasiment sous les yeux de tous, dans la rue pour mille balles. Pierre lui était excité comme un âne à chaque diffusion et en profitait pour faire sa « fête » à Monica. Il aimait fourrer sa langue entre les cuisses de sa partenaire et la faire mouiller au plus au point pour pouvoir l'empaler comme un bourin sans s'occuper si, elle, ressent une once de plaisir. Il l'a limait comme çà pendant vingt bonnes minutes et se déversait en elle avec un rictus d'homme satisfait.

    Le mardi elle finissait plus tôt, il était 15 heures, le soleil était haut dans le ciel en cette belle après-midi de juin. Les gens dans la rue avait cet air léger des beaux jours et les femmes leurs jupettes courtes. Monica, elle, aimait par dessus tout porter sa petite robe légère comme une plume, qui épousait comme un gant son corps en forme de bouteille de coca (comme disaient ses collègues homme de la manutention). Et c'est vrai qu'elle était belle. Grande, mince, le corps élancé, un cul bombé comme des ballons, le visage fin, et une longue chevelure rousse qui retombait sur ses épaules à la peau douce comme de la soie.

    Sachant que Pierre était partit voir un de ses amis, elle marchait tranquillement sur le trottoir, flânant devant quelques boutiques, regardant à peine devant elle. Soudain elle sentit une pression sur une de ses épaules et un murmure à l'oreille qui lui dit : déshabilles toi et t'auras mille balles ! Elle fait volte face et se retrouve nez à nez avec Stan PARIS, qu'elle reconnaît instantanément. Il plonge son regard dans le bleu azur des yeux de Monica et lui dit qu'elle est faite pour son émission.



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