• Au vieux pays,
    Ce soir là tu es née.
    Le brouillard était en toi
    Mais le soleil devenait ta patrie.

    Longtemps déjà
    Par delà les frontières
    A pas de féline que tu es,
    Tu m'as fait renaître en joie.

    Petit Ange,
    Petit bourreau de cœur,
    Tu as mon souffle prisonnier,
    Et je ne veux m'en délivrer.

    J'étais rebelle
    Aux phrases bien trop tendres
    Quand venaient les mauvais garçons
    Le soleil me rendait belle.

    Si tu le voulais...

    Ecoute mon Ange,
    La plainte de la lune,
    Le reflet de ces mots !
    Ecoute un peu ta vie.

    Peut-être serais-je
    La plus maladroite des mères,
    La plus malheureuse, mais
    Qu'importe, je t'ai faite.




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  • Tu es témoin de mes moindres faits et gestes,

    Et pourtant tu reste muette lorsque je t'interpelle,

    Encore cette nuit je t'appelais, mais tu ne disais rien,

    Tu restais ronde, blanche et souriante face à moi,

    En toi je cherchais l'inspiration, l'essence de ma vie,

    La nuit se faisait plus sombre et je rêvais de lui, d'elle,

    Je rêvais de nous trois, étendus, l'un contre l'autre,

    Je songeais à ces cabrioles, ces galipettes,

    A ces mélanges de corps, et j'en étais émue,

    Je pense à nos embrassades, à nos caresses,

    Et lorsque la lune s'échappe, le soleil éblouit

    Mes yeux clairs encore emprunt de rêves érotiques


    Reviens mon astre, que je rêve encore de nous



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  • Entre mes cuisses chaudes et fermes
    Une idée en tête, une envie germe
    Envie de moi avec moi,
    Envie de mes doigts sur moi.

    Simplement envie d'un orgasme,
    Doucement, insidieusement, quelques spasmes.
    Sentir naître une humidité en moi,
    Au fil des caresses m'introduire en moi.

    Soumisse à mes caprices érotiques,
    Jouer avec moi sans aucune technique,
    Saisir cet instrument de plaisir,
    Sentir en moi grandir le plaisir.

    Voir ma mouille s'amplifier sous mes caresses,
    Accélérer mes mouvements à m'en faire jouir,
    Aller et venir dans ce fourreau de plaisir,
    Exploser de plaisir sans toi, en détresse....


    Où es tu ?



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  • L'obscurité s'installe enfin sur la plaine, elle vient de rentrer chez elle. Lui est encore au travail, il en a encore pour une bonne heure. Elle se presse d'aller dans la salle de bain prendre une douche, car elle veut, ce soir, n'avoir d'autre plaisir que celui de cet homme.

    La douche vite prise, elle s'enduit le corps d'huiles essentielles afin qu'il soit encore plus soyeux. Aucun endroit n'est épargné. Elle se saisit de cet ensemble en dentelle noire, qu'il affectionne tant, accompagné d'une paire de bas noir. Un maquillage très léger et les cheveux séchés naturellement, car c'est comme çà qu'il l'aime.

    Sur le sol, elle dispose, depuis la porte d'entrée, des confettis blanc, et ce jusqu'à la porte de leur chambre. Elle place aussi quelques bougies à certains endroits de la pièce, pour donner à la lumière ce je ne sais quoi d'érotique, de sensuel...

    Elle entend la porte d'entrée s'ouvrir et se place sur le lit en attendant qu'il suive les traces qu'elle à laissé sur le sol. Il ne met pas longtemps à la rejoindre, et à la vue de ce spectacle, il en lâche sa mallette sur le sol. Elle se redresse alors pour venir à sa rencontre, marche à quatre pattes sur le lit tel un félin vers sa proie.
    Face à face, elle le regarde, il la prend par la taille et l'embrasse délicatement dans le cou, elle le pousse contre le mur et lui murmure à l'oreille que ce soir, il ne sera pas maître de son plaisir.

    Elle glisse ses mains sous la veste et la laisse glisser le long de ses bras, de même pour le gilet qu'il porte en dessous.
    Un à un elle déboutonne sa chemise, l'écarte pour parcourir son torse de ses mains chaudes, de bas en haut pour rejoindre ses épaules massives, les dégager du tissu qui tombe lui aussi à terre. Il entreprend de la saisir par la taille, mais le mouvement de ses bras est arrêté par sa partenaire.
    Ce soir elle prendra plaisir à lui donner du plaisir.

    D'ailleurs ses mains continuent leur course vers le pantalon à présent, qu'elle déboutonne et ôte le zip de la braguette, il tombe sans effort à ses pieds, ses mains sont rejointes par sa bouche. Elle dépose des baisers sur chaque parcelle de peau jusqu'à parvenir au fruit du plaisir. Le boxer était de trop à ce moment précis, sans attendre plus elle le lui ôte et embrasse passionnément ce sexe glabre qui se tend vers elle. Les genoux à terre elle engloutit goulûment et enserre de ses mains ce pistil. Vas et vient tendent plus encore son membre, sa main passe dessous ses testicules, qu'elle masse délicatement. Le plaisir ne fait que monter, de légers râles s'échappent de sa bouche, il se cambre vers l'arrière et ses épaules se plaquent un peu plus contre le mur.

    Pour continuer le plaisir de ce dernier, elle l'invite sur le lit, il s'y assis à demi allongé, elle se poste devant lui, écarte ses cuisses et lui montre à quel point son plaisir à lui l'excite. Elle écarte la fine bande de dentelle et glisse ses doigts contre son sexe imberbe lui aussi. Il esquisse un mouvement vers l'avant pour la rejoindre, mais du bout du pied elle le repousse, elle se caresse de plus en plus et il voit la mouille naître au bord de ses lèvres. D'une main elle écarte plus encore l'étoffe et glisse un premier doigt en elle, ce spectacle l'excite un peu plus, elle porte alors son doigt à sa bouche et lèche sa liqueur, puis lèche se rapproche de son partenaire pour engloutir encore son pénis.

    Ses mains le branle, sa langue lèche ses testicules, il est au bord de l'explosion, sa bouche pour fourreau, elle l'enserre un peu plus. Sa langue parcoure le dessous tandis qu'elle le suce encore plus voracement. Ses râles se font plus sourd, plus fort, ses mains agrippent les barreaux du lit.
    Il jouit dans sa bouche en fermant les yeux. Elle se délecte de le voir au summum de son plaisir, la pression se fait plus douce et elle aspire cette semence avec délice. Il la regarde, le visage irradié de plaisir.
    Elle lui sourit et s'endort à ses côtés.

    Ce soir là, le plaisir de son homme aura été SON plaisir.



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  • Envie frénétique d'achats de lingerie,
    J'entre dans cette oasis de dentelle et de soie,
    Quelques pas au milieu des rayons multicolores,
    Quelques cintres sur le bras, je me dirige vers les cabines d'essayage,
    Une vendeuse avenante me suis des yeux, postée non loin de moi,
    Je tire le rideau de lin gris souris et saisis le premier ensemble,
    Un petit corset de dentelle noire avec son boxer, j'enfile,
    Quand soudain au moment de l'agrafage, j'entends des pas derrière le rideau,
    La vendeuse discrète lors de mon arrivée, demande si je veux de l'aide,
    Elle entre-ouvre alors le rideau et glisse sa tête à l'intérieur,
    Ses yeux s'arrêtent sur le corset que je tente de fermer,
    Ses mains chaudes s'avancent vers ma poitrine en me demandant si je veux qu'elle me le ferme,
    Elle est désormais face à moi dans cette petite cabine exiguë,
    Ses mains, sur la dentelle, s'attardent, et se pose sur ma chair chaude,
    Sa bouche désormais s'approche de mon décolleté, et se pose délicatement,
    Étonnée, mais charmée, ma tête se renverse vers l'arrière et mes mains se plaquent contre la mince parois de ce réduit,
    Sa langue se fraie un passage entre la dentelle et ma peau,
    Et c'est alors que mon réveil sonne bruyamment, il est l'heure de me lever.



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