Mais alors juste un peu,                                                                      

Un tout petit peu,           
                          

Mais alors vraiment un soupçon....                                                       

Quelques instants solitaire, les pieds dans le sable encore frais,
Pour laisser mon esprit divaguer encore un peu plus.

Les cheveux dans le vent, les mains dans le sable,
Je me vide l'esprit en perdant mes yeux dans l'immensité de la mer.

Le temps est clément en cette fin de journée,
Je pense à toi, à lui, à vous tous qui parfumez ma vie.

Et vous pensez vous à moi, là, maintenant?
Je dessine dans le sable ce que la mer efface sans cesse.

Demain est un autre jour, il sera pluvieux, c'est écrit dans les nuages.

Mais à quel doux nom répond t-elle????                                                 









Une petite idée?                                                         






Avis aux amateurs......................

Dans ce tunnel sombre, une lumière perce dans le fond,
Mes jambes errent machinalement vers cet éclat étincelant.
Les bras faibles le long de mon corps qui avance, vacillant,
Mon cœur, à chaque bruit, sursaute, fait des cahots.

Je cherche désespérément une main à saisir, pour me rassurer,
Mais seule dans cette galerie, mes appels restent indifférents.
La lumière se fait plus intense, plus violente,
Plus j'avance, plus la sortie me paraît s'éloigner.

La peur m'envahie, les rythmes de mon cœur s'emballent,
Mes jambes flageolent, l'oppression me gagne.
Les murs paraissent se resserrer, je dois décamper,
Cette lumière m'aveugle, pourtant je dois avancer.

J'ai bien envie de courir mais mes pieds refusent,
Mon corps ne me répond plus, ma tête tourne.
Je sens que je ne sortirais jamais de cet étau,
Le plafond semble même s'éloigner vers le haut.

Tant la pression est forte, mes jambes me lâchent,
Je tombe en arrière sous le poids de l'oppression...

L'humidité ne fait que croître à l'idée de nos ébats,
La tête renversée, les idées s'entremêlent.
Les mains coincées entre mes cuisses en émoi,
Je ne retiens plus mes envies et me met en scène.

Mes sensations décuplées sous les pressions répétées,
Le corps secoué des soubressaults spasmodiques.
Je me laisse dériver vers mes abîmes mouillées,
D'idées en envies et en réalisations cycliques.

Je reste collée à ce mur, mains toujours actives,
Sans toi, sans nous pour agrémenter ses ébats.
Mais avec tes mots en moi comme une douce missive,
Implorante, envoûtante et emprunte d'éclats.

Laisse-moi encore jouir de mes pensées de nous,
Donne-moi encore des mots qui développeront mes inclinaisons.
Devines moi, adossée à ce mur doux,
Prendre possession du moi que tu ne touches point....